HISTOIRE DE PEKING DUCK

Je me suis rendue compte à quel point je n’étais pas fidèle en bouffe. Je me lasse assez vite, sans prévenir. Il suffit que quelqu’un me présente un autre plat pour que je laisse tomber celui pour lequel je tenais tant. C’est mon côté vierge folle si vous croyez au signe astrologique …. Bien sûr, c’est cyclique et souvent en corrélation avec les saisons. J’en reviens toujours à mes coups de coeur comme les sushis, les soupes Tonkinoise of course,  les bols de vermicelles, les tartares, les pâtes, bref tout les plats réconfortants de ma routine quotidienne.

Je suis le genre de personne indécise qui met toujours trois heures à choisir son plat sur le menu, à demander ce que les autres ont choisi, à regarder si je ne connais pas le restaurant sur foursquare, urbanspoon, les plats recommandés ou pour en avoir le coeur net demander au serveur directement les spécialités. Et ensuite attention, si on est deux et qu’on prend le même plat !!!! Malheur! Dans ce cas, une des deux personnes doit céder. Alors j’essaye de négocier. «Mais vas-y on prend les deux plats recommandés et on partage.» Des fois, ça ne marche pas. Bref, je crois que je suis encore traumatisée de cette fois à NYC où dans un petit restaurant végétalien, avec mes quatres copines, nous avions tout misé sur un seul même plat. C’était le pire du pire de tous, à en voir les autres qui défilaient les uns après les autres aux tables à côté en nous narguant. Trop décevant. Rien de pire pour tuer un repas, aller au resto pour rien. La morale : diversifier les risques, être super renseigné ou avoir de la chance. Ce qui n’est pas vraiment mon cas.

Donc quand un bon ami asiatique me dit qu’il va juste qu’à St-Michel pour manger du Peking Duck parce qu’il est extrêmement bon alors qu’il habite à Brossard, je le crois, forcément. Bon okkkkk, j’ai fait mes petites recherches sur Google pour vérifier si c’était vrai, si ça valait le coup de se déplacer à l’autre bout de Montréal. Parce que :

1. je ne suis pas spécialiste du Peking Duck

2. que ça faisait au moins 5 ans que j’en avais pas mangé.

3. qu’il fallait pas que je déçoive mon copain qui adooore le canard vu qu’il est toulousain, tellement qu’il appellerait son restaurant Le canard déchainé pour tout vous dire.

Finalement, vu que mes recherches n’avaient abouti à rien, nous avons fait confiance à notre ami et sommes partis en expédition avec le GPS. 25 min de route alors que j’habite à 5 min côté du quartier chinois…

Arrivés là bas, trop de chance, il y avait un mariage vietnamien dans la moitié du restaurant. Génial. Je sais pas si vous savez ce que c’est, les mariages vietnamiens dans les restaurants. Y’a souvent des supers chansons et des supers chanteurs de karaoké un peu bourrés; pas dans tous bien sûr, en l’occurrence celui-ci oui…

Donc, nous avons commandé un canard entier à deux, la serveuse a fait les gros yeux. Quoi on était pas venu pour rien quand même !  Bref en attendant, le service était plus lent dû au mariage, nous avions pu profiter du spectacle et là, qui je vois en plein milieu sur la table d’honneur….La meilleur… un cuisinier viet d’un de nos restos … dans le rôle du marié. On était même pas au courant. Il valait le coup le canard, je vous le dis ! Alors faites gaffes, je le dis toujours, tout se sait dans la vie… Montréal c’est pas si grand que ça!!!

Donc tout ça pour dire qu ‘au Ngun Shin, à St-Michel, y’a quand même du bon Peking Duck, pas cher (17$ un demi canard et 32 l’entier). La peau du canard était croustillante et sa chair savoureuse, la sauce servie avec est bonne, ni trop salée ni trop sucrée, les condiments (carottes, navets) bien assaisonnés et croquants, les crêpes qui servent à enrouler le canard peut-être un brin trop sèches à mon goût. Par contre, le canard, n’est ni présenté au client par le serveur avant d’être découpé , ni décliné en 3 plats comme au Mon nan ou ailleurs par exemple (soupe faite avec les os /  plat de viande  / peau croustillante à part). Ce qui est un peu dommage, mais bon. Si vous êtes de passage dans le coin, allez-y.

Ngun Shing,  7007 Boul Pie Ix, Mtl.

Sinon, vous pourrez l’essayer dans ces endroits:

Beijing : 92, rue de la Gauchetière Ouest (coin Viger) , Mtl.

Mon Nan Village : 43, rue de la Gauchetière Est, Mtl.

Peking Garden : 5339 Chemin Queen Mary, Mtl.

Si vous y allez, ou croyez connaître celui qui sert LE MEILLEUR Peking Duck de Montréal, faites partager ! J’ai lu la recette du canard, je crois que je ne suis pas encore prête mentalement et physiquement pour la tenter. La démonstration en vidéo !

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6 commentaires pour HISTOIRE DE PEKING DUCK

  1. Ann Mary Dang dit :

    Woah, mais que je m’y reconnais dans ton article! Ça me prend toujours 3 heures à choisir quoi manger et je fais toutes les recherches nécessaires pour savoir si le déplacement vaut la peine! Continue tes recommandations, j’adore! 🙂

    A.

  2. Hahaha trop fort tu m’auras trop fait rire encore une fois ! Et PS: tu diras à Jota-P que je valide le Canard déchainé ! 😉 Bisou ma poule continue comme ça j’adore !!!

    • cocobasilic dit :

      Merci ma chériiiiiiiieeeee !!! C’est trop gentil :-$ . Oui le Canard Déchaîné ferait un tabac à je pense !!! AHah on sait jamais ça existera peut-être un jour à montréal 😉 Bisouuuuuuu poulette !

  3. Sandrine dit :

    Lisou!!! Tu parles de Sarah et moi hein? La salade toute pourrave?! Je ne peux oublier… Je suis impressionnée par le gyozas. Tu me manques. Bisous.

    • cocobasilic dit :

      Merci ma sandrinou !!! Bien sûr que je parlais de nous et de la salade tomate mozza pourrie ahahah pire déception au monde mdrrr , impossible à l’oublier. Tu me manques aussi je vais essayer de venir vous voir cet été 😉 gros bisous ma poulette !!!

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